Réforme des retraites : quel sort pour les pensions de réversion du privé ?IllustrationIstock
La mise en application de la réforme des retraites entraîne de nombreuses modifications. Quel sort attend les pensions de réversion du privé ?

Avec l’adoption de la réforme des retraites, c’est un ensemble complet de mesures qui va connaître d’importantes transformations à partir du 1er septembre prochain. En effet, le relèvement de l’âge légal de départ à la retraite et la hausse de la durée d’assurance ne sont que de petites parties des grands changements mis en place. Pour les pensions de réversion, il est, par exemple, prévu qu’une pension destinée aux orphelins puisse voir le jour alors que cette possibilité était demandée depuis un long moment. Que va-t-il se passer pour les pensions de réversion du privé ?

Réforme des retraites : comment toucher la nouvelle pension de réversion ?

La pension de réversion correspond à une partie de la retraite qui était versée à un assuré décédé. Elle peut ainsi être perçue par le conjoint survivant, à condition que ce dernier ait été marié et qu’il respecte certaines conditions précises. Dans le cas où le défunt travaillait dans le secteur privé, certaines spécificités s’appliquent tandis que la pension est égale à 54% de la retraite que la personne décédée percevait. Aucune durée de mariage n’est requise pour en bénéficier et il est possible de réclamer cette pension de réversion même si vous êtes à nouveau en couple.

Réforme des retraites : quelles conditions pour la nouvelle pension de réversion ?

Dans le cadre de la réforme des retraites, les conditions d’attribution et de calcul de la pension de réversion restent identiques. Il faut toujours avoir 55 ans pour la percevoir, mais aussi avoir été marié avec la personne décédée. Le plafond de ressources fixé est également stable : si vous vivez seul, vous ne devez pas dépasser 23 441,60 euros et 37 505,56 euros si vous êtes en couple. Dans tous les cas, le montant de la pension de réversion ne peut pas excéder 11877,84 euros par an, soit 989,82 euros par mois.