EDF : les salariés appelés à la grève mardi, une baisse de la production d’électricité attendue ?IllustrationIstock
Alors qu'une hausse du coût de l'électricité est prévue, les salariés sont appelés à la grève mardi pour une nouvelle négociation de leurs salaires. Une baisse de la production d'électricité est-elle attendue ?

Au 1er février 2024, les particuliers comme les professionnels vont voir leurs factures d’électricité augmenter. Dans le même temps, les salariés d’EDF protestent actuellement face à des salaires insuffisants : c’est donc l’intersyndicale d’EDF qui a finalement lancé un appel à la grève nationale ce mardi 30 janvier pour que la direction étudie, à nouveau, la question des salaires. Des perturbations sont-elles prévues quant à la production d’électricité attendue ?

EDF : une journée de grève mardi

La grogne des agriculteurs en marche, ce sont également les salariés d’EDF, qui ont décidé de faire entendre leur mécontentement suite à leurs salaires. Ainsi, l’intersyndicale d’EDF a appelé à une grève ce mardi afin que la direction se lance dans une nouvelle étude des salaires et puisse mettre en place de meilleures augmentations. Comme le rapportent nos confrères de Midi Libre, d’après les propos d’Arnaud Barlet, secrétaire syndical central CFE-CGC pour EDF SA, cette journée de grève sera l’occasion de “baisses de charge (production d’électricité) et [d’arrêt] des chantiers sur les tranches (réacteurs nucléaires) qui sont en maintenance”.

EDF : quelles conséquences sur la production d’électricité ?

Dans un contexte où le spectre de coupures d’électricité plane toujours, la crainte d’une baisse de la production d’électricité est présente. Arnaud Barlet a toutefois voulu être rassurant en excluant la possibilité de coupures volontaires avec des “conséquences [...] pour les finances de l’entreprise”. Pour l’heure, les mesures d’augmentation sont estimées à 1,5% alors que la CFE-CGC réclame 4% et la CGT, 2,3%. Au niveau d’EDF, c’est “le contexte d’endettement élevé du groupe”, à hauteur de 65 milliards d’euros, qui est utilisé comme bouclier. Un argument que réfutent les syndicats, déjà axés sur les futures annonces des résultats “records” pour l’année 2023 enregistrés par le groupe.